Le choix de votre futur rosier se déterminera en fonction de son utilisation.
Un rosier grimpant sera nécessaire pour ourner un mur, une pergola ou une clôture.
Un rosier demi-tige ou grande tige donnera des touches de couleurs et rehussera votre jardin.
Un rosier fleurs groupées (polyenthas) s’utilisera pour faire de jolies haies basses n’excedant pas les 0,70 à 0,90 de hateur.
Un rosier miniature agrémentera également des petites bordures, des jardiniers ou des pots.
Un rosier grandes fleurs sera idéal pour des gros massifs de fleurs à couper ou en isolé près des allées passantes afin de profiter de leur parfum.
Un rosier paysager pourra en haie former des alignements marqués ou en massif donnera du volume à votre jardin.
Le rosier à besoin de soleil, choisissez un emplacement recevant au moins quelques heures de soleil par jour.
Les rosiers acceptent des conditions de sol très divers, celui qu’ils préfèrent est un sol riche en humus et supportent des sols plus ou moins calcaires selon les portes-greffes utilisés (nous demander conseil).
Si la nature de votre terrain avant plantation vous semble peu adéquat à la culture des rosiers, vous pouvez alors modifier sa structure en la mélangant à une terre végétale enrichie de type RICHETERRE.
Vous puvez aussi la fertiliser avec un amendement naturel comme le fumier décomposé du type BIOFERTIL.
Le rosier est sensible à l’excès d’humidité, évitez les emplacements cuvette et favorisez le drainage. Si votre sol est plus ou moins calcaire, un apport régulier de fer évitera la chlorose.
La plantation du rosier en conteneur se fait idéalement de mars à juin.
La distance de plantation est fonction de l’effet que vous souhaitez obtenir et de la variété des rosiers choisie.
Pour les rosiers modernes à grandes fleurs, prévoyez des distances de 60 à 80 cm.
Pour les rosiers en massif ou en plan plates bandes, espacez les de 50 cm. Les variétés très vigoureuses ou à grand développement demandent 80 à 100 cm.
-Faire un trou trois fois plus gros que le conteneur,
-Mélangez la terre extraite du trou avec votre fumure.
-Enlevez le rosier de son pot et le disposer dans le trou, en prenant soin que la greffe soit à l’extérieur et à ras de terre.
–Rebouchez le trou avec votre mélange terre + fumure en faisant bien attention de bien tasser au fur et à mesure afin de chasser les poches d’air.
-Avec le reste de terre, Former une cuvette autour du rosier pour l’arrosage.
Il est important de bien arroser à la plantation pour finir de chasser les poches d’air.
La fréquence d’arrosage se détermine en fonction du temps de séchage de la terre due à la saison ainsi qu’à la température.
Exemple :
–Début de printemps : deux fois par semaine
–Début ou milieu d’été : trois fois par semaine
–Début ou milieu d’hiver : une fois par semaine ( sauf en cas de pluie )
Lors de longues périodes de mistral, un rosier double ses besoins en eau, il faudra apprendre à maîtriser l’arrosage qui doit toujours être proportionnel à la taille du rosier et à la saison.
En mars/avril commencez à apporter de l’engrais à tous vos rosiers, puis un deuxième apport se fera vers juin avec de l’engrais spécial rosier*.
Il existe aussi un mélange de PURIN spécial rosiers* qui aide la plante à assimiler les éléments disponibles dans le sol et lutte en préventif contre les maladies et les nuisibles. ( Nous demander conseil ).
Il est bien évidemment conseillé d’utiliser ces traitements naturels visant à éviter des traitements curatifs plus contraignants, issus de produits chimiques.
Rosiers buissons, miniature et tige :
Pour encourager leur floraison, éliminez les fleurs fanées, ce qui permettra un renouvellement spontané de la floraison.
Retaillez à 20 ou 25 cm de la greffe la première fois afin qu’il remonte en se ramifiant davantage.
Ensuite il faut retailler moins sévèrement, mais systématiquement entre les floraisons.
Rosiers paysagers :
La hauteur de ces rosiers varie en fonction de la variété choisie, certains seront couvre sol et les plus haut iront jusqu’à 2 m et plus.
Dans tous les cas pour ces rosiers, il sera conseillé de seulement les dépointer entre chaque floraison pour les amener à leur volume optimal.
Rosier grimpant :
Remontant ne veut pas dire grimpant, aujourd’hui grâce aux recherches de nos obtenteurs, la plupart de nos grimpants sont remontants, ce qui veut dire qu’ils refleurissent, à condition pour certains de réaliser des tailles intermédiaires
Il suffira pour les aider à refleurir, de les nettoyer entre chaque floraison en coupant les roses avec la tige et de continuer à l’arroser en été tout en fertilisant naturellement.
Un rosier régulièrement arrosé et fertilisé sera de même plus résistant aux maladies, champignons et insectes. Certains rosiers exceptionnels comme cocktail ou iceberg par exemple n’ont pas besoin de taille.
La rouille :
Elle prend la forme de pustules poudreuses et oranges sous les feuilles ou bien d’auréoles rougeâtres sur le dessus.
Le champignon se transmet avec le vent.
Préventif : ne pas mettre à côté de plantes sujettes de l’affection.
Curatif : supprimer les feuilles contaminées est traiter soit avec un produit maladie Rosier ou plus naturellement avec du purin de prêle.
L’oïdium :
L’oïdium est une maladie dûe à un champignon, parfois appelé » blanc du rosier « , il prend l’aspect d’un feutrage de la partie supérieure des tiges.
Les attaques suivent généralement les fortes variations de températures, au printemps et à l’automne, lorsqu’il fait frais la nuit est parfois chaud le jour.
Préventif : pulvériser au printemps avec du soufre ou avec du purin de prêle.
Curatif : supprimer les parties attaquées et utiliser un produit traitement rosier ou plus naturellement avec du purin d’ortie ou du souffre.
Tâches noires :
Cette maladie rend les feuilles jaunes avec des taches arrondies du violet au noir.
Elle est provoquée par un champignon qui sévit surtout lors de fortes chaleur.
Ce genre de maladie peut intervenir et attaquer les plantes d’une année sur l’autre.
Préventif : nettoyer vos rosiers à l’automne, enlever les feuilles malades, le bois mort, et faites un traitement de fond à la bouillie bordelaise.
Curatif : supprimer les feuilles contaminées et traiter avec un produit maladie rosier ou plus naturellement avec du purin de prêle ou du cuivre.
Le mildiou :
Le mildiou se manifeste souvent à cause d’un excès d’humidité due à un arrosage excessif ou à de fortes pluies.
Il se caractérise par une décoloration de la feuille vers le jaune, pour différencier le mildiou d’autres maladies ou du jaunissement par manque d’eau, sachez qu’en cas d’attaque les feuilles du rosier tombent dès qu’on les touche ou par un simple coup de vent. (Dégarnissement du rosier du bas vers le haut).
Préventif : éviter l’excès d’eau, planter de la ciboulette aux pieds des rosiers ou traiter en préventif avec soit de la bouillie bordelaise ou du purin spécial Rosiers.
Curatif : supprimer les feuilles contaminées et traiter avec de la bouillie bordelaise ou du purin spécial Rosiers.
En milieu d’automne, on pratique une taille sommaire d’entretien de tous les rosiers (une taille d’environ 60cm de la greffe) hors grimpants.
La taille principale des rosiers s’opère à la sortie de l’hiver, en février ou mars, lorsque les fortes gelées sont passées, à ce moment-là on pratique une taille plus sévère, environ 20 à 25 cm de la greffe au-dessus d’un bourgeon.
Pour les rosiers grimpants, il faudra les tailler dés l’apparition des premiers bourgeons en conservant 5 à 6 rameaux principaux, qui constitueront les branches charpentieres.
En revanche, les pousses latérales seront rabattues à 5 ou 6 yeux.
Éliminer les branches mortes.